I won't let you down.

 « I am who I am »

Cette phrase, paraît simple, et claire pourtant, pour certains elle semble compliquer à réaliser, en pratique. Facile de dire que l'ont est sans préjugés, mais personne ne l'est. Ni moi, ni vous, ni les plus intelligentes personnes de cette planète. On a tous des idées reçues. 

Une, est ancré dans la culture de notre pays, m'insupporte énormément : le football, est une histoire d'hommes. Une fille devrait-elle, toujours trouver ce sport, débile et sans but, ne rien comprendre à la règle du hors-jeu, et ne regarder les matchs que pour les beaux joueurs ? Si on y réfléchie bien, c'est complètement infondé, une fille n'a pas plus de problèmes d'assimilation que les garçons, les hommes ne possèdent pas une partie football dans le cerveau que les femmes n'auraient pas. Non, ils sont au même niveau. A la seule, différence, qu'il ne seront jamais considéré de la même manière. Une femme qui aime le football sera regardé de haut, alors que pour un homme, les gens trouvent ça normal. C'est quoi, normal ? Suivre la norme ? C'est quoi la norme ? On aime, des choses différentes et rares sont les personnes pouvant choisir, leur passion, non c'est inscrit en vous. Alors, je ne suis pas la pour faire changer les mentalités, car il est loin le temps où une femme pourra aimer le sport, et plus particulièrement le football, sans être dévisagé.

Ensuite, après être amatrice de football, certaines, en sont même supportrice. Avez vous déjà vu,des supporters après une victoire ? Ils ont les yeux qui brillent, fiers de leur couleurs, des sourires aux bouts des lèvres, et personne ne peut comprendre ce qu'ils ressentent. Non, il faut l'être pour savoir, le bonheur qu'on le ressent quand tout va bien, la peine qu'on traîne quand les temps sont durs, et la foi que l'on accorde à nos clubs. Nous ne supportons pas les mêmes équipes, chacun de nous possède un ou des, joueur(s) préféré(s), mais quel supporters, est capable de baisser les bras ? Aucun, car c'est ce qui le définit : il supporte son club, son équipe. Certains ne comprendront pas le  « on » qu'utilise ceux-ci, mais eux restent : les joueurs frivolent de clubs en clubs, les entraîneurs changent, les présidents également, les blasons évoluent, les stades se modernisent, mais les supporters sont toujours là. A travers les années, qui ne se ressemblent pas, ils sont là, et n'abandonnent rien. Jamais, ne doutez jamais de l'amour qu'un supporter accorde à son club, car il est indéfinissable, et incompréhensible, de la part des personnes ne connaissant pas la vie qu'est celle d'un fan, d'un amoureux de football. La mienne est auprès des Girondins, des Marines et Blancs, et le sera à jamais, oui, je suis de ses personnes, qui vivent en partie pour leur club, qui lui donnent une importance que beaucoup diront de trop grande, mais je m'en fous. Je me fous des autres, qu'ils parlent les autres, qu'ils disent ce qu'ils veulent les autres, ma vie ne changera pas parce que les personnes autour de moi, ne veulent pas comprendre. Ma vie, est une suite de moments heureux, et malheureux, ponctués de rencontres, mais une seule chose, reste la même. C'est l'amour, et la confiance que j'ai pour mes couleurs, et mon club. Je suis amoureuse,  et je le serais éternellement.